Le glossaire de l'impact positif !

Transitions, économie à impacts positifs, économie territoriale, stratégie, mise en oeuvre opérationnelle, transformation, formation, montée en compétences, capacités… Autant de termes qui gravitent autour de nos actions ! Afin d’y voir un peu plus clair, nous vous avons préparé un petit glossaire de notre environnement.

Un Studio de formation au coeur des transformations de nos modes de vie, de production et de consommation

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A

Alliance :

Littéralement, il s’agit d’un accord entre 2 parties (personnes, pays, organisation…). 

L’alliance stratégique se caractérise par ailleurs par la mise en commun de compétences, de ressources entre 2 entités (potentiellement concurrentes) au service d’un projet, d’un produit, d’un marché. 

En stratégie, il existe plusieurs types d’alliance

  • Les alliances complémentaires, sans concurrence entre les 2 entités
  • Les alliances de co-intégration qui désignent des coopérations réalisées en amont de la production des produits / services, par la mise en commun de process, de composants… dans l’objectif de réaliser des économies d’échelles
  • Les alliances de pseudo-concentration avec la mise en commun de tout ce qui est nécessaire pour la production et la commercialisation d’un bien ou d’un service, voire la création d’une nouvelle entité dédiée

Anthropocène :

Ere géologique qui se caractérise par l’avènement des hommes dans la transformation du système terrestre. L’action humaine est alors considérée comme une force géologique.

B

C

Capacités :

En sciences de l’éducation, une capacité est le mécanisme intellectuel qu’un individu met en œuvre quand il exerce son intelligence, dans un contexte donné (Académie de Strasbourg). 

Compétences :

En sciences de l’éducation, la compétence est ce qui permet à l’individu de résoudre un problème, par la mobilisation d’un ensemble de ressources, notamment des capacités (Académie de Strasbourg). 

Compétition :

La compétition désigne l’action de chercher à atteindre un même objectif, en même temps que d’autres (Larousse). 

En matière économique, on parle souvent de concurrence entre 2 entreprises soit pour sécuriser des ressources, soit pour commercialiser des biens ou services similaires sur un même marché. 

Coopération :

La coopération est une relation de réciprocité équitable entre les partenaires d’un échange, dans une perspective de coévolution (Christine Vander Borght, Cairn)

Conduite du changement :

Au sein des entreprises comme chez les acteurs publics, il s’agit de l’action d’accompagnement des transformations de l’organisation, de manière optimale. 

C’est une notion qui s’applique quelle que soit la nature de la transformation à réaliser. 

D

Développement durable :

Le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs », citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien (1987).

En 1992, le Sommet de la Terre à Rio, tenu sous l’égide des Nations unies, officialise la notion de développement durable et celle des trois piliers (économie/écologie/social) : un développement économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable (définition issue de l’INSEE). 

Développement économique :

L’ensemble des transformations techniques, sociales, territoriales, démographiques et culturelles accompagnant la croissance de la production. Il traduit l’aspect structurel et qualitatif de la croissance et peut être associé à l’idée de progrès économique et social.

Développement local :

Le développement local est une dynamique économique et sociale, concertée et impulsée par des acteurs individuels et collectifs — collectivités locales, acteurs économiques, organisations de la société civile, services de proximité et administrations déconcentrées de l’État, etc. — sur un territoire donné.

E

Économie circulaire : 

Modèle économique qui vise à préserver les ressources naturelles et à éliminer la notion de déchet. En plaçant la sobriété au coeur de son fonctionnement, l’économie circulaire permet le développement de modèles d’affaires responsables et la création de nouveaux emplois durables. La forme la plus aboutie de l’économie circulaire contribue à régénérer les écosystèmes naturels et à ainsi garantir l’équilibre entre les enjeux économiques et le respect des limites planétaires (définition issue du glossaire de l’Economie circulaire de Circul’R)

Économie collaborative :

Modèle économique construit sur des réseaux distribués d’individus et de communautés connectés, par opposition aux institutions centralisées et qui transforment nos façons de produire, consommer, financer et apprendre

Économie de la fonctionnalité :

Modèle économique qui consiste à fournir aux entreprises, individus ou territoires, des solutions intégrées de services et de biens reposant sur la vente d’une performance d’usage ou d’un usage et non sur la simple vente de biens. Ces solutions doivent permettre une moindre consommation des ressources naturelles, un accroissement du bien-être des personnes et un développement économique (définition de l’ADEME). 

Économie inclusive :

Modèle économique qui permet à chacun et chacune de « recevoir », c’est-à-dire des biens et services essentiels, à des prix abordables, et qui permet aussi de « donner », de contribuer, de manière digne, et décemment rétribuée

Économie locale et distribuée :

Modèle de territoire qui s’appuie sur des offres plug & play, facilement adaptables, modulables et potentiellement mutualisées.

Entreprise à impacts :

Une entreprise à impact est souvent définie comme une société commerciale qui possède plusieurs objectifs sociaux et environnementaux.

Elle adopte des pratiques à l’impact social et environnemental positif en les inscrivant au cœur de leur modèle économique. 

Entreprise contributive : 

L’entreprise contributive est une notion développée par le Collège des Directeurs du Développement Durable et plus particulièrement par Fabrice Bonnifet et Cécile Puff Ardichvili.

L’entreprise contributive est donc une entreprise qui réussit à inscrire son activité économique dans les limites planétaires. 

Même si F. Bonnifet et C. Puff Ardichvili ont théorisé ce qu’est l’entreprise contributive dans un ouvrage, ils n’en font pas un concept mais un objectif au regard de l’urgence à transformer notre système économique face à l’urgence climatique et environnementale. 

Entreprise régénératrice : 

Comme l’entreprise contributive, l’entreprise régénératrice est une proposition de transformation des organisations économiques face à l’urgence climatique et environnementale. 

L’entreprise régénératrice cherche donc à « réparer » le vivant, c’est-à-dire aller au delà de la réduction et de la neutralisation d’impacts négatifs pour générer des impacts positifs nets pour le vivant (définition issue de la Convention des entreprises pour le Climat). 

D’après Open Lande, l’entreprise régénératrice cherche à agir de manière équilibrée entre : 

  • le climat et la décarbonation des chaînes de valeur ;
  • la restauration de la biodiversité et le développement des puits de carbone ;
  • la circularisation forte des ressources non renouvelables ;
  • le respect des droits humains et la création d’emplois porteurs de sens et de dignité.

F

Frugalité : 

Une notion qui se rapporte, en premier sens, à la nourriture qui consiste en aliments simples et peu abondants.  

Entendue sous le prisme économique, on peut lier la frugalité à l’économie frugale, concept développé par Navi Radjou : une économie frugale génère une plus grande valeur — et des valeurs — pour toutes les parties prenantes d’un écosystème d’une manière très efficace, socialement inclusive et éco-régénératrice — en utilisant moins de ressources et sans polluer. 

G

H

I

Impacts :

Au delà de son sens physique premier (un choc d’une chose sur une autre), l’impact désigne une influence ou l’effet produit par une action. 

On l’utilise tant pour désigner les conséquences positives et négatives d’une action. Aujourd’hui, on entend de plus en plus souvent parler d’impacts positifs dans le champ de l’économie, désignant par là des organisations et/ou des business cherchant à générer des effets positifs sociaux et/ou environnementaux, en plus de leur performance économique.   

J

K

L

Limites planétaires :

Les limites planétaires sont un concept défini par le Stockholm Resilience Center en 2009, qui décrit l’espace de développement juste et sûr pour l’humanité. 

Les 9 limites planétaires sont des processus biophysiques qui régulent la stabilité de la Terre : 

  • Changement climatique
  • Erosion de la biodiversité
  • Perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore
  • Changements d’utilisation des sols
  • Acidification des océans
  • Utilisation mondiale de l’eau
  • Appauvrissement de l’ozone stratosphérique
  • Augmentation des aérosols dans l’atmosphère
  • Introduction d’entités nouvelles dans la biosphère

Aujourd’hui, 6 des 9 limites planétaires sont déjà dépassées. 

M

Modèle économique :

Modèle qui décrit précisément comment une entreprise va gagner de l’argent. En pratique, cela revient à définir ce qu’elle vend, auprès de quels clients, dans quel but, de quelle manière et pour quel bénéfice (définition proposée par Bpifrance)

N

O

P

Q

R

Redirection écologique :

Cadre conceptuel et opérationnel, développé par les chercheurs de l’Origens Media Lab, destiné à faire tenir les organisations publiques et privées, ainsi que les infrastructures et instruments de gestion qui les soutiennent dans les limites planétaires. 
Il renvoie à 2 idées : 

  • Les cadres actuellement utilisés dans les organisations pour penser les problématiques environnementales (développement durable, RSE, transition énergétique) ne permettent pas d’apporter des réponses à l’échelle de la complexité et de la criticité des problèmes climat et biodiversité
  • L’urgence dans laquelle nous sommes aujourd’hui oblige à penser et organiser un alignement entre les missions, le modèle d’affaires, les process des entreprises et les limites planétaires.

Résilience : 

Capacité, pour un système donné, de surmonter les altérations provoquées par un ou des éléments perturbateurs, pour retrouver son état initial et un fonctionnement normal. 
Le CEREMA précise cette définition autour de 4 dimensions : 

  • La capacité à résister
  • La capacité à absorber
  • La capacité à recouvrer
  • La capacité à évoluer 

S

Sobriété :

Appliquée à nos modes de vie, de production et de consommation, elle désigne la recherche de modération. Elle recoupe de plusieurs réalités : zéro-déchets, zéro-gaspillage, efficacité et sobriété énergétique, déconsommation…

Soutenabilité :

Dans son rapport Soutenabilités ! Orchestrer et planifier l’action publique, France Stratégie donne la définition suivante de la soutenabilité : « Processus de production qui n’épuisent pas les ressources qu’ils utilisent. Plus généralement, configurations systémiques de la société humaine qui lui permettent d’assurer sa pérennité ».

Autrement dit, il s’agit d’un modèle de développement qui respecte les limites planétaires, tout en répondant aux besoins fondamentaux des sociétés.

Stratégie :

Pratique, au sein d’une organisation, qui consiste à choisir ses activités et à allouer ses ressources de manière à atteindre un niveau de performance durablement supérieur à celui de ses concurrents dans ces activités dans l’objectif de créer de la valeur

Systémique :

Notion qui se réfère à la théorie des systèmes, qui fait le postulat que tout phénomène peut être considéré comme un système, c’est-à-dire comme un ensemble d’interactions. 
Cela remet en question l’idée selon laquelle, face à un problème donné, il est possible de le réduire à plusieurs sous-problème qu’il est possible de traiter individuellement, sans prendre en compte le fonctionnement global. 

T

Transition : 

Dans son sens premier, la transition est le passage d’un état A à un état B. 

Aujourd’hui, on l’entend le plus souvent utilisée pour qualifier la ou les transformations profondes qu’il est nécessaire de réaliser pour agir face aux défis climatiques et environnementaux. 

Le terme de transition comporte également l’idée d’un changement complexe car la problématique de départ est systémique. Elle est multifactorielle et concerne tout le monde. 

Transformation :

Appliquée aux organisations, la notion de transformation se décline classiquement en 5 thématiques

  • Transformation organisationnelle : changer la structure, le fonctionnement et les pratiques de travail
  • Transformation managériale : passer d’un management vertical et hiérarchique à plus d’horizontalité et de leadership
  • Transformation culturelle : faire évoluer les modes de penser, d’organiser et d’agir
  • Transformation des systèmes d’information : transformer des ressources de l’entreprise qui permettent la gestion de l’information
  • Transformation des process métiers : passer d »une logique fonction à une logique métier, c’est-à-dire écarter ou automatiser certaines tâches pour se concentrer sur les tâches à plus haute valeur ajoutée pour l’entreprise et gagner en productivité

A ces 5 types de transformation, ajoutons désormais la transformation écologique qui suppose de revoir en profondeur son modèle économique et son rapport au vivant pour maintenir son activité dans les limites planétaires. 

U

V

W

X

Y

Z